Pollution sous-marine : quelques recommandations…
Les bruits sous-marins d’origine humaine sont une source de pollution et peuvent avoir de nombreuses conséquences néfastes sur les différentes espèces qui peuplent les mers et océans :
- retard de croissance, stress, augmentation du rythme respiratoire ;
- masquage acoustique et communication plus difficile entre les individus ;
- changements de trajets migratoires ;
- etc.
S’il n’existe pas encore de règlementation contraignante, certains dispositifs permettent d’accompagner les professionnels du secteur vers une réduction de cette pollution, tels que :
- des lignes directrices pour réduire les bruits sous-marin, publiées en 2014 par l’Organisation maritime internationale (OMI) ;
- une directive-cadre européenne, qui fixe des objectifs de diminution d’impact du bruit sur les populations d’animaux marins ;
- une Communauté sur le bruit sous-marin, créée sur l’impulsion de plusieurs ministères (ministère de la mer, de la transition écologique, etc.), qui a publié un guide pour limiter l’impact des émissions acoustiques sur la faune marine à destination des professionnels du secteur maritime.
De plus, concernant la construction des bateaux, certaines pistes peuvent être creusées par les armateurs :
- abaissement de la vitesse de quelques nœuds ;
- optimisation de la forme des coques pour limiter la turbulence des flux ;
- utilisation des hélices innovantes pour empêcher la cavitation (formation et éclatement brutale de bulles) ;
- réduction de la transmission des vibrations en isolant les moteurs.
Source : Communiqué de presse du ministère de la mer, du 17/02/2022
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